When I moved back to the Yukon in 2000 I discovered a territory that had evolved considerably since the 70s when I first lived there. Most notable was a very vibrant art scene, with proper infrastructures to boot. It was not long before I picked up the guitar again and took it to friendly stages over the next few years – music shop, coffee-houses, bars, city parks, museum, Yukon Arts Centre in Whitehorse – to the many festivals across the territory (Storytelling Festival, Frostbite Music Festival, Dawson Music Festival) and beyond, in neighbouring BC (Atlin Music Festival) and the NWT (End Of The Road Festival). I enlisted musical friends to my Brassens cause, taught them the songs, and together we embarked on the adventure of bringing Brassens to audiences who had never heard of him before. The music caught their ear, and some of the raunchier lyrics their attention!
Then, in 2005, I was invited to play my English ditties in France to Brassens aficionados, which was a hoot!
Français
Après avoir toujours chanté en solo et entre amis, un beau jour à Whitehorse j’ai rallié à la cause Brassens deux musiciens chevronnés. Le trio Les Copains du Nord s’est produit régulièrement sur scène et a fait découvrir à un auditoire nordique Brassens anglicisé sur un ton jazzé. La réponse a été enthousiaste, que ce soit de la part d’amateurs avertis qui redécouvrent Brassens sous un nouveau jour, ou de celle de nouveaux initiés. Dixit l’anglophone étonné après l’écoute de Fernande anglicisée: “Je ne savais qu’on pouvait chanter ça! Merci.”
Puis je suis parti en solo en France faire mes débuts sur le sol natal au festival Brassens de Vaison la Romaine 2005 ainsi qu’à celui de Crespières. C’est une réception on ne peut plus chaleureuse que des auditoires avertis ont réservé à mes versions anglaises. À une auditrice non anglophile de préciser: “Je ne comprends pas l’anglais du tout, mais maintenant je redécouvre la musique de Brassens.”
Les libertés prises dans la refonte actualisée de certains textes ne sont pas non plus tombées dans des oreilles de sourds. Cette première tournée a confirmé un public friand d’entendre la riche langue de Brassens dans celle de Shakespeare ainsi qu’un public connaisseur qui apprécie le défi linguistique.